Les femmes enceintes ne doivent pas connaitre de discrimination par rapport à leur travail. Cependant, elles bénéficient de quelques avantages conformes à leurs droits. Certaines mesures ont alors été prises pour la protection des femmes enceintes au travail. Cet article vous aidera à en savoir plus.
La protection lors de l’embauche
La protection des femmes enceintes commence dès l’embauche. Si une femme enceinte convoitise un poste et qu’elle possède les compétences nécessaires pour le poste en question, l’employeur n’a aucunement le droit de refuser sa candidature. Ce qui fait que l’employeur n’est pas autorisé à poser des questions sur la possibilité d’une grossesse lors de l’entretien d’embauche. De la même manière, lors de l’embauche, la femme enceinte n’est pas obligée de déclarer sa grossesse. Pour les mêmes raisons, les médecins qui effectuent la visite médicale d’embauche ne sont pas autorisés à divulguer cette information à votre employeur. Toutefois, les avantages liés à la grossesse ne peuvent être bénéficiés en l’absence d’une déclaration de grossesse.
Les travaux interdits aux femmes enceintes
Certains travaux et postes sont interdits aux femmes enceintes. Il s’agit principalement des rudes travaux ou des travaux qui présentent un danger pour la santé de la mère et du fœtus. Pour information, les travaux interdits sont réglementés par le code du travail. En effet, la protection des femmes enceintes exige que les femmes enceintes ne doivent pas travailler dans les conditions extrêmes comme, un travail de nuit extérieur à une température en dessous de 0° C. Elles ne peuvent pas non plus transporter des charges lourdes supérieures à 25 kg ni être exposées à des produits chimiques présentant des risques de contaminations. Ainsi, en guise de protection des femmes enceintes, l’employeur sera alors obligé de les affecter à un poste plus adéquat. Dans la mesure où le changement temporaire de poste n’est pas possible, l’employeur a l’obligeance de suspendre le contrat de travail. Pendant la durée de suspension, la salariée bénéficie quand même de sa rémunération habituelle.
Les congés de maternité et les autorisations d’absence
La protection des femmes enceintes concerne également les différents congés. De ce fait, les femmes enceintes ne peuvent pas être licenciées avant, pendant, et après le congé de maternité. Il est tout de même primordial de savoir que la protection n’est pas valable, avant le congé de maternité si la femme en question a commis des fautes graves ou en cas de licenciement économique. À titre d’information, le congé de maternité a pour durée minimum 16 semaines, mais cette durée peut varier en fonction de votre situation. En ce quoi concerne les autorisations d’absence, la protection des femmes enceintes impose que la femme enceinte a le droit de s’absenter pour aller aux rendez-vous médicaux à condition qu’elle présente une pièce justificative à son employeur. Les absences seront comptées comme heures de travail et seront, de ce fait, payées.